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La Minute Nécessaire est Terminée
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14 septembre 2004

Carretera de Madrid - L'Autoroute de Madrid

Le soleil court sur un chemin de fer en contrebas.

Le monde de haut, dans une ville.

Aire de repos: attente. Un homme fume face à l'autoroute
Asphalte et moteurs en marche.


En s'asseyant à une station service la nuit il y a des moments où l'autoroute semble déteindre sur le ciel au loin pour y déverser un peu du mystère de son infini.


Passage nocturne sur Madrid:

En apercevant les projecteurs de l'aéroport j'ai su que je repassais par la maison l'espace de quelques minutes. Le véhicule a traversé la ville dans un rythme grave de lumières orangées et a emprunté le périphérique: la M-30. Rapidement, des paysages bien connus. Ici habite Fif, là-bas un peu plus loin on peut sûrement arriver jusque chez Manuel. Ah, Manuel...Las Ventas, l'arène de la ville. J'avais dû attendre en face un soir, avec Sara et Amaïa après leur cours de musique. Tout semble si petit. Je défile suspendu à un siège nostalgique. Tout continue à se dérouler, si familier; même le sol. Et puis il y a ce moment étrange où je me retrouve piégé entre l'appartement de Sara, qui n'est pas dans la ville actuellement, et celui de Paula, que j'ai quitté le matin même dans une autre ville mais qui est déjà arrivée chez elle; elle est là. J'ai été sur le point de le lui écrire:
"Estoy atravesando Madrid y acabo de pasar por delante de tu casa".
Ahí vive otro. Mira, ahí estuve con Manuel, paseándo la última vez. Hablamos hasta caída la noche y nos volvimos a conocer...

L'air est silencieux à la vue, glissant. Le bus continue sa course folle.

Eran casi las doce en el hospital 12 de Octubre...

Et on finit pas arriver à destination. Après avoir passé les quatre énormes bâtiments qui cachent le centre commercial de Méndez Álvaro où j'allais parfois au cinéma, on arrive à la Estación Sur de Autobuses qui respire lentement dans la nuit sa blancheur. J'y entre pour la première fois et découvre le dédale sous terrain emplit de mécanique qui part, roule, tourne à gauche et à droite. Que j'aime ce nom: Estación Sur...Il semble dessiner la forme d'une énorme catapulte à la portée de nos rêves.

Il était minuit à la Station Sud.

...et j'ai défailli en attendant Lisbonne, quittant l'étrange atmosphère qui me peuplait: celle d'un étranger à Madrid.

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