Petites chroniques

Mais il n'y a pas que ça...Il y a aussi la télévision elle-même, par delà le pain au chocolat: la destruction du rêve.

Trop absorbé pendant la journée, ce quotidien commence vraiment quand on tourne la clef dans la boîte aux lettres et que l'on découvre paradoxalement l'assurance définitive que l'on y reste bien, encore, toujours: on vient de gagner non pas une mais sept nouvelles Renault Modus, félicitations, et encore 200 duos de T-shirts totalement amazings, oh god, j'en believe pas, j'en suis sur mon ass. Cela dit qu'est-ce que je pourrais bien faire avec sept Modus? Et avec 400 T-shirts?
Je décide donc de décliner poliment leur offre et me console sur le slogan: "Grandir? Pourquoi faire?" qui me tient en suspens almost 3 secondes.

L'épuisement m'entraîne à l'affalement pour le zapping hertzien. Un, deux, trois, quatre (tiens! pas de quatre...), cinq, six...cinq, quatre (tiens! toujours pas de quatre...), trois, deux un...deux, trois...
Je lâche et glisse dans la délectation. Bandes-annonces; j'en tire une certitude: tout va bien! Sur TF1 demain soir c'est le divertissement du samedi, avec Champion. Votre divertissement du samedi. Chaque chose à sa place et une place pour chaque chose. Mardi c'est le film, jeudi le polar et vendredi le filet de colin.

Tout va pour le mieux. Dormez braves gens.

Comments

[Logan]

Bonsoir toi.
Ne t'inquiètes pas pour si peu, ceci n'était qu'une note sur ces moments un peu ironiques: je rentre et m'installe au piano, me transporte vers ailleurs et palpite, et c'est la tête encore pleine de ces rêves que je me découvre installé devant la tv.
Et puis il y a aussi que TF1 me fait beaucoup rire, et le coup du divertissement du samedi il fallait que je l'écrive.

Cela dit pourquoi ne pas continuer à s'écrire effectivement? Je te retourne la demande. Pour ma part je dis oui, dans des moments de pause entre deux fiches.

[Hepao]

Je n'aime pas ce ton désabusé, trop de souvenirs, je crois savoir comment on se sent quand on dit ça, ce que ça fait et ce que ça ne fait pas, et, vraiment, ça me fait de la peine. Je ne suis plus souvent là, alors... Ecris-moi si tu le souhaites, n'importe quoi, mais ne te laisse pas glisser dans cette amertume, s'il-te-plaît!